Lewis Pharamon est jeune homme lorsquâil perd sa mĂšre ce 30 novembre 1898. HĂ©ritier universel, il donne cependant les biens Ă ses soeurs, et ne conserve que lâĂźle de Childwickbury et son manoir. Il file aussitĂŽt dans cette maison gothique, remplie dâanimaux empaillĂ©s et des monstres en tout genre que sa mĂšre a dessinĂ© sur les murs de sa chambre. Lewis est rĂ©solu : il va Ă©crire un livre. Mais lâinspiration ne vient pas⊠jusquâau moment oĂč il mange une fraise qui lui fait dĂ©couvrir une revenante. Qui est-elle ? Pourquoi hante-t-elle Childwickbury ?  Nous sommes dans les mondes dâEdgar Poe ou Lewis Caroll, recrĂ©Ă©s pour notre plus grand plaisir par un dessinateur hors pair : le moindre dĂ©tail est croquĂ© Ă la plume, les couleurs en aplat et demi-teinte engendrent une ambiance, nourrissent lâinquiĂ©tude du lecteur. Quant au hĂ©ros il reste imperturbable, Ă croire que tout sort de son esprit ou ses rĂȘves. Cet onirisme reste logique et lisible, imprĂ©gnĂ© de la tendresse du personnage pour le spectre, son chien, son entourage. Une histoire Ă relire, pour dĂ©couvrir dans chaque case de nouveaux dĂ©tails. (Br.A. et D.L.)
L’esprit de Lewis ; 1
SANTINI Bertrand, RICHERAND Lionel