L’esprit du camp

FALARDEAU Michel

Élodie n’a pas le moral ! Sa mère l’oblige, pour gagner un peu d’argent, à partir comme monitrice dans un camp de vacances. Six semaines de fichues à amuser des morveux dans la forêt ! Le directeur est bizarre, un grand échalas qui sort des plaisanteries pourries. Les autres moniteurs, pour la plupart des anciens, sont peu accueillants. Les sept gamines affectées à Élodie forment une bande de mini-harpies rousses, dessalées, dont on peut tout craindre ; mais qui s’avéreront supportables. L’amitié avec une autre animatrice, Catherine, lui rend le séjour plus agréable. Tout serait pour le mieux si des événements étranges ne venaient troubler l’esprit d’Élodie. Quelles sont ces lueurs bleutées le soir dans la forêt ? Pourquoi ces étranges cauchemars où le directeur lui apparaît dans des mises en scènes sataniques ? Ce premier tome ne manque pas de sel. Grâce à un dessin caricatural et expressif, égayé par des couleurs vives en à-plat, grâce à une pointe d’humour, grâce à ces mystères qui s’éclaireront dans le tome à venir, cette vie de camp qui aurait pu n’être que banale, devient un sujet romanesque. (Y.H. et H.T.)