Après son dernier roman, Le Fils de Marthe (NB avril 1990), Marie Chaix n’écrit plus. La mort brutale de son ami, directeur des éditions Calmann-Lévy, qui lui avait redonné un peu confiance en elle, bloque toute inspiration. Curieusement, c’est la séparation du couple de sa fille aînée qui lui redonne l’envie d’écrire. Très proche de son gendre avec lequel elle entretenait une amitié quasi fraternelle, cette séparation lui en rappelle d’autres. Elle retrouve par bribes la mémoire de ce qu’elle a vécu et imagine ce que sa mère a vécu.
Égrenant des souvenirs sans ordre chronologique, ce livre fait ressortir la personnalité de l’auteur et ses réflexions sur des phénomènes courants de notre société contemporaine.