Venise, qu’il connaît intimement et affectionne particulièrement, est illustrée par Marcelin Pleynet par touches successives au cours de ses flâneries, méditations et associations d’idées. Il en apprécie les splendeurs, la lumière, l’harmonie et les richesses artistiques, picturales, musicales, archéologiques. Ici figurent pêle-mêle Le Titien, Palladio, Monteverdi, Rimbaud, Philippe Sollers…C’est un journal lyrique, dénotant une immense culture, donnant libre cours à de multiples évocations littéraires. Poète, romancier, essayiste, critique d’art, l’auteur, doué d’une grande sensibilité, fait preuve d’une affinité certaine avec la Sérénissime. Des trouvailles d’écriture illustrent cette chronique érudite rédigée dans un style parfait (Le savoir-vivre, NB juillet 2006). En revanche, l’accumulation d’impressions et de connaissances pointues, qui s’étalent dans les domaines les plus variés, peut sembler décousue ou répétitive.
L’étendue musicale
PLEYNET Marcelin