À l’époque de la conquête de l’Ouest, une bande de cow-boys rustres s’en prend aux passagers d’un convoi à la recherche d’une terre où s’établir. Alors que sa mère connaît une fin tragique, l’enfant parvient à s’enfuir. Des années plus tard, dans ces mêmes plaines, les Indiens essaient de résister à l’avancée des hommes blancs. Les cow-boys assassins continuent de sévir dans la petite ville en devenir et certains colons, qui n’ont pas renoncé à leur projet, reviennent pour s’établir sur le lieu même de la mort des leurs.
Deux histoires s’entremêlent et se croisent dans ce 3e album de la série qui, vingt ans après les deux premiers volumes, met en scène dans une nouvelle aventure au ton juste, la coexistence tumultueuse entre les Indiens, les cow-boys et les colons. La violence des uns contraste avec la vie rythmée par les saisons de chasse, les amours et les traditions des autres. Mais pour la jeune Indienne Étoile du désert comme pour les autres, trouver sa place n’est pas tâche aisée. L’histoire n’est pas le banal remake d’un western vu et revu. On se laisse prendre par ce récit où la violence le dispute à la poésie, servi par un dessin où les couleurs font passer des chaudes heures de l’après midi au froid de la nuit, du crépuscule au lever du soleil. (V.L. et E.B.)