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En 1984, le narrateur, journaliste sur les traces du commandant Massoud, rencontre un Russe prisonnier des Afghans. Intrigué, il le fait parler. Ce jeune Nikolaï vient de la région de Moscou : issu d’un milieu très pauvre, il n’a pas pu réunir les mille roubles nécessaires au pot-de-vin évitant la conscription. Il se retrouve dans l’enfer afghan. Très vite, il assiste à l’enrôlement de jeunes Afghans par l’armée gouvernementale, à la botte de Moscou, pour se battre contre d’autres Afghans : guerre fratricide dans laquelle lui-même ne comprend pas son rôle. Fait prisonnier, Nikolaï a la vie sauve pour une raison ignorée et partage le quotidien de ses geôliers. Cette cohabitation dure, il apprend des rudiments de la langue afghane, partage des instants musicaux, devient musulman sous le nom d’Ahmad.
Ce roman politique dénonce le chaos importé durablement en Afghanistan par les deux grandes puissances, URSS et États-Unis. La guerre vue par les yeux du héros est terrifiante, son destin tragique touche. Un livre engagé, prenant.