L’étreinte du mal

Très éprouvé physiquement, dépendant de ses comprimés antalgiques et viscéralement attaché à la belle Gretchen Lowell, tueuse psychopathe déjà traquée et emprisonnée dans Au coeur du mal (NB juin 2008), l’inspecteur Archie Sheridan essaie de retrouver une vie professionnelle et familiale normale. Aidé par la sympathique journaliste Susan Ward, il enquête sur de nouveaux meurtres et découvertes macabres à Portland (Oregon). Or, la serial killer s’évade lors d’un transfert et tue encore, menaçant les proches d’Archie. Pensant être le seul à pouvoir la coincer définitivement, il se laisse embarquer dans un nouveau duel où il risque de laisser sa peau, même si son meilleur ami et Susan se lancent dans une folle expédition pour empêcher l’irréparable.  Sans doute moins haletant que le précédent, surtout parce que les ressorts sont trop semblables, ce thriller montre un grand savoir-faire et une psychologie fine mais sinistre. Des scènes érotiques s’ajoutent au combat final entre le policier et la criminelle. La satire politique et sociale complète le tableau. Des rebondissements incessants, le sadisme et l’emprise incroyable de la manipulatrice entretiennent l’angoisse. Un dénouement à ressorts laisse prévoir une suite.