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Une petite île de rien du tout, proche de la terre où les indigènes vivaient très heureux, n’intéressait personne jusqu’au jour où les gens du Grand Continent s’aperçurent que les hameçons des pêcheurs, et même le fer de la pelle du balayeur, étaient en or. Aussitôt ce fut la ruée, mais c’était compter sans les îliens… Une île imaginaire, des personnages drôles ou grotesques dans un récit poétique truffé d’humour. Les illustrations à la plume, aquarellée d’encre diluée et de touches de jaune, sont caricaturales et délirantes. Leur dynamisme et leur drôlerie font penser à Töppfer. Réédition à l’identique de l’ouvrage paru en 1952 ; si le texte risque, par sa longueur et ses sous-entendus, de décourager les plus jeunes, il plaira aux amoureux de Prévert et d’André François.