Lettres de chair

JAMES Peter

À Brighton une jeune femme disparaît. Au même moment on découvre sur un chantier le cadavre d’une femme morte trente ans auparavant. Le commissaire Roy Grace, en charge des deux enquêtes, découvre assez vite le lien entre les deux affaires : il semblerait qu’un tueur en série s’attaque aux jolies jeunes femmes à la longue chevelure brune et les marque au fer rouge.   

Épuisé par la complexité de sa tâche et sa nouvelle vie familiale, voici le policier favori de Peter James confronté à une enquête qui le force à replonger dans un lointain passé et dans des affaires non résolues. Le contraste est frappant entre ce paisible lieu de villégiature de la Manche et le sadisme du tueur qui martyrise de façon ignoble ses victimes baptisées « projets ». On devine assez vite quel est le coupable, même si la traque et les enchaînements multiples sont bien menés, en chapitres très courts, et les personnages croqués de façon convaincante. Les allusions aux épisodes précédents, à l’ex-femme disparue de l’inspecteur, perturbent un peu la lecture si on n’est pas un fan de Peter James (Pour l’éternité, NB septembre 2016). Le dénouement débouche sur une interrogation qui laisse présager une suite. (E.G. et M.-N.P.)