Michel Déon rend hommage aux écrivains et peintres qu’il a aimés et admirés et avec lesquels il a cheminé intimement au cours de sa longue vie. Qui sont-ils ces hommes qui lui ont procuré « quelques enchantements » ? Larbaud, Conrad, Giono, Apollinaire, Stendhal ou Morand, Poussin, Manet et Braque, ses compagnons de route et de pensée. Il les évoque avec la tendresse que l’on éprouve pour de vieux amis : Giono « le grand » travaillant et décrivant le monde avec humanité du haut de son bureau sous les toits à Manosque, Morand parcourant le monde, Stendhal amoureux de l’Italie et des Italiennes, Poussin qui « trône sur la peinture française ».
Au soir de sa vie, dans cette langue fluide et claire qui le caractérise, Michel Déon les raconte au travers de certains de leurs personnages, chacun prenant vie dans des détails. Le lecteur le suivra avec délices dans ces évocations qui font malgré tout appel à une bonne culture générale.