Un petit coffret assez banal, contenant un éventail, est vendu aux enchères à Drouot ; deux jeunes femmes se le disputent, Victoria conservatrice au Prado et Elise pianiste ; une amitié inattendue se noue entre elles, Elise ira jouer à Madrid devant un tableau de Goya qui représente Saturne. Puis l’action se transporte en 1801, à Vienne : un officier français, Philippe de Suger, bonapartiste, épouse une jolie émigrée, Olympe. Ils voient Beethoven, puis ils partent pour Madrid où ils rencontrent Goya et la Duchesse d’Albe qui est assassinée…
Ce roman historique, assez documenté, pourrait être intéressant, mais il est construit de façon étrange, avec deux histoires qui se chevauchent ; le titre reste énigmatique, le parallèle esquissé entre Beethoven et Goya est prometteur, mais décevant et surtout le style de l’auteur, parfois recherché, parfois très plat, peut agacer.