L’Excuse

WOLKENSTEIN Julie

Lise, la narratrice, vient d’hĂ©riter d’une villa Ă  Martha’s Vineyard. Elle y trouve trois cartons laissĂ©s par son cousin dĂ©funt, contenant des photographies, et surtout un livre, « DĂ©jĂ -vu », qu’il a Ă©crit pour elle. Ce document, qu’elle lit en alternance avec le rĂ©cit de son quotidien et de ses souvenirs, compare sa destinĂ©e Ă  celle d’Isabelle Archer, l’hĂ©roĂŻne de Portrait de femme d’Henry James.  VillĂ©giature balnĂ©aire, mĂ©moire et nostalgie, narration allusive et un soupçon d’enquĂȘte : les ingrĂ©dients chers Ă  l’auteur (Happy End, NB fĂ©vrier 2005) sont rĂ©unis dans ce roman au charme certain, qui gagne en densitĂ© et en Ă©motion au fur et Ă  mesure que la vie de l’hĂ©roĂŻne se dĂ©voile. L’écriture s’écoule d’une façon spontanĂ©e, parfois brĂšve, parfois sous forme de longues phrases sinueuses. Cependant, cette relecture d’une vie sous l’angle romanesque, s’achevant par un jeu de piste et une pirouette, reste assez confuse et parfois dĂ©routante.