L’héritage d’Anna

À dix ans, Anna entend pour la première fois les expressions « réchauffement planétaire » et « changement climatique » car la neige est absente à Noël. Pour ses seize ans, elle reçoit une bague en or avec un rubis, transmise de génération en génération, ainsi qu’un smartphone. Elle fait de plus en plus de rêves mêlant fiction et réalité, qui la conduisent à se faire examiner par un psychiatre, lequel partage la même appréhension du monde futur, mis en péril par l’égoïsme de l’homme. Il suggère à Anna et son ami Jonas de créer une association écologique. Dans ses rêves prémonitoires, elle est son arrière-petite fille Nova, qui lui reproche l’état catastrophique de la planète. Comment enrayer le déclin des espèces ? Ce roman écologiste didactique met en exergue la consommation effrénée de richesses minières, d’énergies fossiles, la culture intensive et la déforestation, qui provoquent l’augmentation de la température du globe et l’extinction progressive de diverses espèces végétales et animales. Hélas, une bonne intention ne suffit pas à faire une bonne histoire. Les rêves sont répétitifs, les intrigues parallèles autour de la bague (d’Aladin ?) ou de l’enlèvement de la fille du psychiatre apparaissent plus fumeuses qu’utiles. Une fable plus soporifique que magique ou mobilisatrice. (M.-C.D. et M.D.)