Avocat dans un cabinet d’assurances, George est convoqué par la veuve de son ancien patron. Elle lui demande d’enquêter sur l’emploi du temps de son fils Roger pendant l’heure qui a précédé son décès accidentel. Une femme mannequin d’origine tchèque, une ex-épouse, quelques Russes patibulaires, un garde-meuble avec des cartons remplis de figurines métalliques, un numéro affiché sur le téléphone du défunt sont les principaux indices qui amènent George à découvrir un secret stupéfiant.
Colin Harrison, romancier et éditeur vivant à Brooklyn, fait toujours évoluer ses personnages au coeur de New York (cf. La nuit descend sur Manhattan, NB juin 2009). L’intrigue, rocambolesque et à tiroirs, est surtout un prétexte à l’analyse psychologique d’individus dont l’existence est marquée alternativement par des succès et des échecs. La société américaine, les relations familiales sont décrites à grands traits dans cette fiction qui se lit rapidement.