L’Heure de l’alouette

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En 1898, le “Grand”, vieillard solitaire, finit tristement sa vie dans la pauvreté lorsque surgit un vagabond prêt à le tuer, sans aucune explication. Dans la lutte, le vagabond tombe et meurt, découvrant à son cou un médaillon qui plonge le vieux paysan dans son passé. L’objet appartenait à l’Adrienne, un amour fugace d’autrefois, qui disparut tragiquement. Ses remords l’assaillent tandis que la recherche de l’identité du mort fait apparaître quantité de personnages, les uns attachés à leur terre auvergnate, les autres prêts à tout pour s’évader vers une vie meilleure.

Bernadette Puyjalon sait très bien, dans cette intrigue policière, égarer le lecteur sur de fausses pistes, faire monter la tension, passionner pour des meurtres cachés. Mais son roman décrit surtout avec pénétration un monde rural de tous les temps où le silence est règle de vie, la cupidité se cache, les rancunes sont exacerbées ; mais une entraide apparaît aussi en contrepoint, comme la vie.