L’Heure indigo

HARMEL Kristin

Hope, américaine, la quarantaine, tient à Cape Cod une pâtisserie créée par sa grand-mère, Rose, émigrée d’Europe après la seconde guerre mondiale. La vieille dame, placée dans une institution, perd progressivement la mémoire. Un jour elle remet à Hope une liste comportant des noms et des dates de naissance et lui conseille de rechercher sa famille à Paris. Bien que son commerce connaisse des difficultés et que sa fille de douze ans soit perturbée par le divorce de ses parents, Hope part pour la France. Le thème n’est pas nouveau, mais l’auteur sait, pour ce deuxième roman traduit en français, soutenir l’intérêt du lecteur et distiller habilement pistes et découvertes. Car si le dénouement est attendu, les étapes intermédiaires, la quête des indices recueillis dans les lieux symboliques de Paris et New York, réservent bien des surprises. Le style fluide, émaillé de dialogues, procure une lecture agréable. Ce récit alerte, agrémenté d’appétissantes recettes, délivre un message d’espoir. Se référant aux trois monothéismes, il dégage une énergie positive.