Horacio vit entourĂ© des siens, ses enfants et une femme superbe quâil adore, des frĂšres dont il est trĂšs proche, des belles-soeurs gaies et volubiles et leur nombreuse marmaille. Toute la journĂ©e, il bichonne sa voiture, contemple ses deux vaches, accumule des antiquitĂ©s achetĂ©es Ă vil prix, dont il nâarrive pas Ă se sĂ©parer pour payer quelques dettes. Il irait bien sâil nâĂ©tait obnubilĂ© par lâidĂ©e de la mort. Tout est prĂ©texte Ă lâimaginer, la craindre, il finit par sâen rendre malade. TomĂĄs GonzĂĄlez dĂ©peint, dans un incessant va-et-vient, cette famille joyeuse et envahissante. Il saute dâune pĂ©ripĂ©tie singuliĂšre Ă une autre avec pour fil conducteur le lien unissant les frĂšres. Lâobsession de la mort qui hante le hĂ©ros est dĂ©cortiquĂ©e dans les moindres dĂ©tails, absurdes ou cocasses. Le langage familier, voire grossier, peut lasser, mais les anecdotes qui fusent donnent au rĂ©cit, certes un peu brouillon, un ton vif et drĂŽle qui ne manque pas de charme.
L’histoire d’Horacio
GONZĂLEZ TomĂĄs