Une femme éprouve le besoin de raconter quelques moments importants de la vie de son père qui vient de mourir : son engagement dans la guerre d’Espagne puis dans la Résistance en France, son accident le laissant presque aveugle, et plein de souvenirs d’enfance. Elle dresse le portrait d’un homme secret, à la fois fort et tendre, souvent drôle et toujours émouvant. Michèle Gazier (Un soupçon d’indigo, NB mai 2008) évoque la vie de son père, mort en août 2010 à l’âge de quatre-vingt-onze ans. Par petites touches intimistes, elle dépeint un homme exceptionnel, tant par son courage face à son handicap que par son engagement politique, un père et un mari très admiré par les siens, guidé au cours de sa vie par sa quête insatiable du bonheur. C’est un très bel hommage, merveilleusement bien écrit, qu’elle rend ici à l’auteur de ses jours.
L’homme à la canne grise
GAZIER Michèle