Oussama Kandar, chef de la brigade criminelle, ne croit pas au suicide de Wali Wadi dans sa luxueuse villa de Kaboul. Son enquête fait de ce policier intègre un gibier traqué par tous les acteurs du guêpier afghan. Arrivera-t-il à récupérer le dossier « Mandrake », lourd de mystérieuses menaces politiques et économiques pour les grandes puissances, avant les sbires d’une administration corrompue, les polices parallèles, les commandos clandestins de la CIA et autres barbouzes ? Les Talibans ne manquent pas de venir compliquer l’affaire…
Après Élixir (NB juillet 2004), Cédric Bannel met en scène dans L’homme de Kaboul toutes les turpitudes du monde contemporain : affairisme, manipulation, crimes d’État, escroqueries, vénalité, trahison, drogue, torture… Une intrigue compliquée, aux rebondissements souvent sans surprises, fournit l’occasion d’un reportage sur la vie à Kaboul et dans les provinces les plus reculées de l’Afghanistan, sur la situation politique, les usages et les traditions, la société tribale, l’islam, aspect documentaire que l’on pourra apprécier au fil de péripéties pas toujours crédibles. Le dénouement et la solution envisagée pour le problème afghan en surprendront plus d’un.