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Aëla s’est lancée à la poursuite des Tatars qui ont enlevé son demi-frère, l’héritier qu’elle a promis à son père d’installer sur le trône de son pays menacé par Tork et ses Teutons (Princesse Viking ; LJA octobre 2006). Pour délivrer Aïkan, elle doit retrouver l’homme d’or, armure emblème de la horde que les reîtres germaniques ont dérobée.
Chevauchée digne de celle des Walkyries où la jeune guerrière fait à nouveau preuve d’intrépidité et de dévouement au service d’un frère falot et pleutre. Mais tout n’est pas joué dans cette histoire qui prend les clichés à contrepied : un Tatar peut se montrer amical et la ruse s’avère plus efficace que la force brute dans un ultime retournement de situation. Dans un découpage clair, un trait ferme relève le dessin agréablement aquarellé.