L’homme qui frappait les femmes

Prisonnier de ses pulsions depuis l’adolescence, un homme ressent le besoin permanent de battre les femmes, d’abord ses camarades de classe, puis ses amies de l’université, enfin sa propre épouse. Paradoxalement, c’est dans une association consacrée à la violence faite aux femmes qu’il l’a rencontrée. Membre très actif de ce groupe, il en prend finalement la direction. De plus en plus agressif et dangereux, il a des difficultés à se maîtriser. Est-il possible de vivre ainsi très longtemps ? Aymeric Patricot, professeur de lettres, enseigne à la Courneuve. Son but, dans ce roman, suivi d’un court essai explicatif, L’Insoutenable, est de décrire la part d’irrationnel qui imprègne nos faits et gestes, la manière dont l’homme subit une force intérieure qu’il ne contrôle pas. L’ensemble de l’ouvrage est une succession d’actes violents qui vont en empirant. Il pourrait être sauvé par une expression lumineuse, ce n’est pas le cas ; au contraire son écriture très simpliste et répétitive est pénible. Malgré la gravité du sujet, il est difficile de s’intéresser au personnage principal, nauséabond et caricatural, tant le texte met mal à l’aise.