L’histoire commence avec l’installation d’un couple dans sa nouvelle maison, sans doute dans la banlieue de Tokyo et immédiatement le mari part découvrir les environs. En 17 chapitres, L’homme qui marche, premier titre de Taniguchi traduit en français, nous entraine dans ses pérégrinations, le nez au vent, dans son quartier et au-delà. 17 petits moments, 17 histoires courtes emplies de poésie et de petits bonheurs qui parlent des oiseaux, de la pluie, de la mousse, de rencontres et d’échanges.
Taniguchi confirme son immense talent avec cet homme qui marche. Sans effets spectaculaires, sans style racoleurs sans scénarii tarabiscotés, Taniguchi nous livre 17 histoires d’une grande douceur, d’une belle finesse, empreintes d’une mélancolie heureuse sortes d’Haïku graphiques magistralement servis par un dessin d’une simplicité et d’une précision lumineuse.
(PD-MT)