L’homme qui savait tout

Après un suicide manqué (électrocution volontaire), Alexander B. se retrouve doté d’une capacité étonnante, il est capable de prédire tous les événements. C’est une proie de choix pour les dangereux agents de la FAPSI, qui sont pourtant bien organisés pour obtenir les informations les plus secrètes sur la vie des autres. Le malheureux A. B. est pourchassé par des individus sans foi ni loi, mais qui chancellent au moment de l’exécuter, ébranlés par ce phénomène extralucide qui leur échappe inexorablement. Igor (Sakhnovski lui-même ?) a obtenu son amitié et ses souvenirs et c’est à lui que revient l’honneur de raconter ses aventures.

Cette fable sur les moeurs des dirigeants d’un pays imaginaire – situé au-delà des frontières de l’hexagone français – écrite sur un ton pathétique et parodique à la fois, mêle la science-fiction au thème de l’espionnage. De multiples rebondissements et d’innombrables personnages se rencontrent et se heurtent au héros – homme invisible – qui leur échappe toujours dans d’improbables et merveilleuses aventures. Un jeu ironique et poignant.