Le narrateur, ingénieur responsable de la sécurité des installations nucléaires, se rend à Osaka pour expliquer aux Japonais la politique de son entreprise. Il se décrit comme un homme peu sensible et égocentrique mais la rencontre dans un aéroport d’une femme à qui l’accès au pays est interdit l’émeut. Elle est tchétchène. La vie a été cruelle pour elle ; elle fuit sa patrie mais le pays d’accueil la juge indésirable. L’homme et la femme sont attirés invinciblement l’un par l’autre et il se jure de l’aider. Il va jusqu’à se joindre à une manifestation suicidaire d’un groupe de clandestins. L’auteur qui a écrit une « Trilogie bleue » (cf. Gris-bleu, NB août.-septembre 1999), caractérisée par une atmosphère irréelle, rédige au contraire un roman très actuel mais la personnalité du narrateur n’est pas très attachante et l’intrigue semble assez artificielle ainsi que la dénomination des chapitres.
L’homme qui tombe.
ROULET Daniel de