Ces dix-huit nouvelles ont un dĂ©nominateur commun, la mort violente, celle que vous inflige un tiers mais aussi celle que lâon sâinflige en se suicidant. Chacune sâouvre par une phrase identique « Lâhomme qui tuaâŠ. ». Qui tua, entre autres, Gianni Versace, Pier Paolo Pasolini, Roland Barthes. Ces victimes cĂ©lĂšbres ou anonymes comme lâarriĂšre-grand-pĂšre de lâauteur ou lâami trop tĂŽt disparu se confrontent une derniĂšre fois Ă leur tueur.
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Lâauteur sâinspire de faits rĂ©els et laisse ensuite agir son imagination. Il se concentre sur le tandem tueur-victime et sâintĂ©resse surtout Ă la psychologie du criminel, il se substitue Ă lui et sâapproprie son mode de pensĂ©e. Il y parvient si bien quâĂ chaque nouvelle correspond une forme originale et un style propre au personnage. Mais cette Ă©criture trĂšs maĂźtrisĂ©e ne masque pas la duretĂ© des thĂšmes choisis, tueurs en sĂ©rie, prostitution masculine, et il en Ă©mane beaucoup de dĂ©sespĂ©rance.