Le lien qui unit parents et enfant n’est pas seulement social. L’amour ne suffit pas. L’enfant a besoin d’une généalogie claire et de parents de sexe différent pour pouvoir se situer et s’identifier. Hommes et femmes ne sont pas génétiquement semblables. Instaurer légalement le statut de « beau-parent » et le contrat d’union civile pour tous les couples conduit à accepter tôt ou tard la possibilité d’adopter pour les homosexuels comme le montre l’exemple des pays voisins. Et de détruire la famille traditionnelle, fondement de la société. Béatrice Bourges choisit clairement son camp et dénonce la pression d’une minorité militante d’homosexuels et de la législation européenne qui interdit tout type de discrimination. Une démonstration qui se défend d’être idéologique, dont les arguments, pourtant souvent pleins de bon sens, sont martelés de façon un peu trop professorale et insuffisamment nuancés. Mais comment ne pas faire de plaidoyer pro domo sur un sujet aussi polémique ? L’exercice est périlleux. Brigitte Célier, qui défend la thèse opposée (Cf. Maman, Mamour, ses deux mamans : grandir dans une famille homoparentale), à partir de son expérience personnelle, tombe dans l’excès inverse.
L’homoparentalité en question : et l’enfant dans tout ça ?
BOURGES Béatrice