Thomas Silane, journaliste, utilise un étrange appareil photo qui révèle la scène de crime s’il photographie le cadavre d’une personne assassinée. En apportant son aide à Irina, une jeune Tchétchène à la recherche de ses parents kidnappés par les Russes, il se retrouve coincé avec elle, et sans son appareil, à Grosny. Une fois de plus la situation semble désespérée pour Thomas et il devra tout risquer pour s’en sortir, libérer les parents d’Irina et retrouver son appareil photo, bien sûr.
Ce troisième cycle se termine dans une explosion de violence, d’affrontements et de retournements de situation incroyables durant 48 pages. Thomas, sorte de James Bond journaliste, continue de côtoyer l’échec pour mieux retomber sur ses pieds au final. Pas de la crédibilité dans cette débauche d’action mais un pur divertissement de genre avec des personnages flirtant avec la caricature dans un cadre politique. Le trait, ainsi que la mise en couleur, sont réalistes et la mise en page dynamique, ce qui ajoute à l’attrait de l’ensemble. Un bon divertissement mais aussi vite oublié que lu.