Lignes brisées

Gabriel est amoureux de Salomé depuis qu’ils ont été au lycée ensemble ; lui va se consacrer à l’écriture, elle veut devenir danseuse au Royal Ballet. Leur vie est un perpétuel malentendu : il essaie de lui dire son amour, elle attend qu’il se déclare. Après une nuit d’amour à Biarritz lorsqu’ils ont dix-huit ans, ils ne se revoient plus pendant de nombreuses années. Salomé abandonne la danse, Gabriel devient auteur à succès. Venu à Bruxelles pour la signature de son dernier roman, il donne rendez-vous à Salomé, députée européenne. Harold Cobert (Au nom du père, du fils et du rock’n’roll, NB juin 2013) nous entraîne dans un labyrinthe de rendez-vous manqués, chacun étant totalement prévisible et sans imagination. Le récit est conduit par les deux héros qui donnent chacun leur point de vue sur cette histoire très banale et superficielle. La fin n’apporte aucune solution. Le roman pourrait se prolonger ainsi  pendant des années. (M.-F.C. et N.C.D.)