Scénariste de feuilleton télévisé Taq, en panne d’inspiration pour « le Neurochirurgien du Pirée », s’attaque à l’oeuvre de sa vie : raconter les guerres puniques. Voilà qu’un mini-Caton en toge lui souffle le titre : les Patriciens. Car les idées de Taq s’incarnent ! Même les plus calamiteuses sorties d’un brain-storming pour un travail alimentaire : la campagne de promotion des Jeux Olympiques pour la petite ville dont son beau-père est le maire. Poursuivi par une tranche de fromage, coincé entre un croissant sur pattes et un poulpe-samouraï, Taq est en proie aux affres de la création, contraint de s’adapter pour survivre. Magouilles politiciennes, publicité envahissante entrent dans la danse, soulignées par un dessin caricatural et dynamique où le surréalisme de la situation ne s’épanouit pas vraiment. Fantasmes et rigolade ne font pas bon ménage.
L’imagination au pouvoir (Les Patriciens ; 1)
CANALES Juan Diaz, GABOR