L’Immortel

GIESBERT Franz-Olivier

Nous sommes Ă  Marseille, chez les caĂŻds du milieu. Le hĂ©ros, Charly, a Ă©tĂ© laissĂ© pour mort lors d’une fusillade sur un parking : vingt-deux balles
 il s’en sort, c’est lui qui ouvre le prologue, dĂ©cidĂ© Ă  se venger. Les cadavres s’amoncellent, dans une grande variĂ©tĂ© de postures et une violence assourdissante ; des fragments d’opĂ©ra scandent les chapitres qui ont en exergue des citations de grands auteurs. Face aux crimes, une jeune commissaire de police trĂšs sympathique s’interroge. Charly a la vengeance chevillĂ©e au coeur, c’est vrai, mais cela n’explique pas tous les cadavres. Alors qui ?  À la gloire des truands et des policiers, mais surtout de Marseille, ville chĂšre Ă  l’auteur, tous ces morts dans le soleil donnent froid dans le dos. Écrivain (cf. L’AmĂ©ricain, N.B. juin 2004) et journaliste connu, Franz-Olivier Giesbert a le sens du fait divers. Il est parti d’une histoire vraie qu’il a assaisonnĂ©e Ă  sa façon et truffĂ©e d’argot local ; mais la cruautĂ© gratuite lasse !