En voyage au coeur de la Cordillère des Andes, Agathe découvre dans son lodge un passeport à demi calciné : la femme de Quito ! Cette inconnue d’une rare beauté avait disparu de la ville après avoir remis brusquement un bracelet en or à l’étudiante. Aussitôt, Agathe décide d’enquêter sur son sort.
À l’autre bout du monde, son ami Lucas, de la police criminelle de Lyon, téléguide via Wikilix cette recherche risquée, menée au rythme saccadé de phrases brèves. Les indiens Quechua, curieux du bracelet d’or ancien, conscients de la valeur de leur patrimoine précolombien, sont prêts à se faire justice eux-mêmes ; les trafiquants jouent de leur impunité dans ces splendides montagnes perdues culminant à 6000 mètres, disparaissant soudain sous des brouillards glacés, comme Clara -l’inconnue-. Rien ne peut faire reculer une Agathe têtue, profondément humaine, qui l’obligera, avec délicatesse, à raconter son drame de victime de la dictature militaire argentine (1976-1983)
Ce roman est riche culturellement, prenant en compte l’internationalisation et la personnalisation des rapports humains au travers des épreuves de l’histoire actuelle. Les nombreuses allusions au passé des protagonistes nécessitent la lecture des précédents romans : Mon amour Kalachnikov (2008) et Fuite en mineur (NB Avril 2010).