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Après une enfance marseillaise, Cora Vaucaire entreprend, à Paris, une formation théâtrale, puis s’oriente rapidement vers la chanson qui sera toute sa vie. Elle chante partout : dans les cabarets (Le Lapin Agile, l’Échelle de Jacob), à la radio, en récitals, dans les hôpitaux, tant en France qu’à l’étranger. L’étendue de son répertoire est remarquable : des chansons de toutes les époques et de tous les genres, des chansons populaires et de café-concert mais surtout des textes d’écrivain : Prévert, Aragon, Rutebeuf. Elle sera la première à chanter « Les feuilles mortes » et aussi « La complainte de la butte », « Trois petites notes »… Martin Pénet a abandonné la biographie proprement dite (Mistinguett, la reine du music-hall, N.B. mars 1996) pour cet entretien librement mené, « les confessions sans fard d’une artiste inclassable… parfois provocante mais infiniment émouvante et profondément humaine. »
Il dispose d’une impressionnante documentation. Cet inventaire du répertoire avec l’évocation assez brève de nombreux artistes est instructif mais peut paraître fastidieux à certains. Le naturel spontané et ouvert de Cora Vaucaire emportera la sympathie.