L’Oasis Éternelle (Corps royal des quêteurs ; 2)

Tirso, dit Pharos, est membre d’une société secrète qui vole des oeuvres d’art dans les musées pour les restituer à leur pays d’origine. Après un échec, le « quêteur » se lance à la recherche d’un précieux manuscrit, le « Mardud » de Séville, qu’il faudrait rendre à Tombouctou. Un jeune informaticien l’aide à le récupérer, mais d’autres indices le lancent dans une sorte de jeu de piste qui le mène dans un village du Béarn, puis au Mali. Les dangers abondent et il se retrouve avec ses compagnons dans une aventure échevelée…  Cette histoire commence dans un déluge d’informatique, avec des geeks géniaux qui craquent les systèmes les plus performants, et se poursuit comme un roman d’aventures haletant, mêlant les anciennes croyances islamiques aux opérations militaires modernes. On rencontre le général Galliéni et son timon d’or, des crocodiles géants et des indigènes redoutables et on se laisse emporter. C’est le deuxième tome d’une série qui ne présente guère une oasis éternelle (La Table du roi Salomon, NB septembre 2017), mais qui est passionnante, après un début compliqué. L’auteur, espagnol, est professeur d’histoire de l’art. (D.C. et A.Be.)