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Varsovie, 1940. Désoeuvré, Oleg, 12 ans, vit derrière les murs du ghetto. Un jour, malgré l’interdiction, il échappe à la vigilance des soldats et rapporte du pain à sa famille mais lors d’une deuxième sortie, il se perd. Réfugié chez un marchand de bois, il apprend que le ghetto est en flammes. Impuissant, désespéré, il monte dans un camion chargé de résistants en fuite ; ils rejoignent un campement de partisans bientôt trahis, décimés. Rescapé, Oleg survit comme il peut ; quand Varsovie se soulève, il prend la route, part se battre. Après avoir publié une autobiographie chez les adultes suivie d’un texte pour les jeunes, (J’étais enfant à Varsovie, LJA octobre 2003), Larissa Cain poursuit son travail d’écriture sur la Shoah. Oleg est un jeune garçon courageux et attachant ; à travers son odyssée, on retrouve l’histoire de Larissa. Le récit initiatique s’attache à faire revivre les heures noires de Varsovie avec ses héros spontanés, ses « justes » et ses traîtres. Le choix de la fiction, même si elle reflète la réalité, ne suscite pas l’émotion que peut soulever un témoignage.