En 2005, accompagné de huit chiens de traîneau, Nicolas Vannier a relié les bords du lac Baïkal à Moscou, à travers la Sibérie. Quelques grands chapitres racontent son odyssée, son « rêve utile », et le lien essentiel qui relie l’homme à ses bêtes. Connaître chacun par le moindre de ses traits de caractère est indispensable pour la survie de l’homme et de son équipage. Dans une mise en pages soignée, « à l’ancienne », les courts chapitres sont relevés de grandes planches à l’aquarelle immergeant dans l’immensité glacée de la taïga, confrontant le lecteur au regard perçant des animaux. Quelques anecdotes ajoutent au suspense d’une équipée qui parle de grands espaces. Il y a matière à rêver, et à réfléchir au message de sauvegarde de la Terre que l’explorateur a voulu faire passer.
L’odyssée sibérienne
VANIER Nicolas