L’ouragan Katrina s’approche de la Nouvelle-OrlĂ©ans et quatre femmes demeurant dans un mobil home sont prises au piĂšge. La plus ĂągĂ©e a Ă©tĂ© emportĂ©e par les flots, les autres trouvent abri dans un gymnase oĂč elles vivront enfermĂ©es pendant deux jours, au rythme des bulletins mĂ©tĂ©o. Le rĂ©cit est dĂ©coupĂ© en sĂ©quences horaires au cours desquelles on dĂ©couvre les liens affectifs qui unissent les personnages, et les drames qui ont jalonnĂ© leur histoire. La narratrice fait le bilan de sa vie et s’interroge. Soudain elle s’aperçoit que l’une de ses filles s’est enfuie du gymnase pour retrouver sa mĂšre biologique. Personne n’a vu l’enfant s’Ă©chapperâŠ
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AprĂšs Cet effrayant besoin de famille (NB mai 2006), ce roman tente, Ă nouveau, de dĂ©crypter la sociĂ©tĂ© contemporaine. La construction est laborieuse, alliant, maladroitement, conformisme et suspense. Restent de bons passages, notamment le tableau de la ville elle-mĂȘme, bien connue de l’auteure, ainsi que la vie des immigrĂ©s aux Ătats-Unis et un aperçu de la gestion, quelque peu erratique, de la catastrophe.