Aussi snob qu’un majordome anglais, Léon le pigeon parisien a des montagnes d’histoires à raconter. Il est surtout persuadé d’être le maître du destin des uns et des autres, plus particulièrement de celui de Rose et Youri : il a veillé sur leur première rencontre. Youri était alors âgé de deux jours et Rose encore dans le ventre de sa mère. Les destins de ces deux-là se croisent régulièrement, sous son oeil vigilant, mais rien ne se passe… Jusqu’au jour où il s’en mêle vraiment, de la façon la plus inattendue qui soit. Qui veut la fin veut les moyens !!!
Des images pleines d’une nostalgie héritée des dessins de Peynet, bien dans le ton de années 70, naïves et tendres, avec des silhouettes longilignes et des aplats de couleurs chaudes. Tout est dans l’humour des situations, des croisements improbables, dans la contradiction presque permanente entre ce que racontent texte et images. Avec son petit côté imbu de lui-même, Léon est attendrissant, et l’on craque pour ses bésicles, son col glacé et son histoire au parfum d’insouciance du temps passé.