&
Anna-Victorina, jeune Ukrainienne, est élevée à l’orphelinat de Kharkov. Un couple français de Béziers – une ancienne prostituée et un physicien beaucoup plus jeune – voudrait l’adopter. Régis, le mari, tombe amoureux de Katharina, la jeune fille qui accompagne Anna-Victorina. Que va-t-elle devenir ? Cette histoire farfelue et délirante sur le thème de l’adoption crée un réel malaise. Les personnages sont trop caricaturés pour paraître vraisemblables. Le fond de culture juive n’augmente pas pour autant le faible intérêt de cette malheureuse histoire de famille. Le style tantôt recherché tantôt débridé avait déjà été peu apprécié dans Dentelles (N.B. août-sept. 2000). Le lecteur peine à s’intéresser au destin de la jeune Ukrainienne.