Loin des bras

ARDITI Metin

1959. Ils sont tous enseignants Ă  l’institut Alderson, un internat suisse chic. Depuis la mort du directeur, les affaires vont moins bien et sa veuve songe Ă  vendre l’établissement Ă  des AmĂ©ricains. Les professeurs seront-ils conservĂ©s ? Ils sont venus d’horizons diffĂ©rents avant d’échouer sur les rives du lac LĂ©man. À quoi est due la tristesse de Vera, une remplaçante ? Petit Ă  petit, tous ces personnages prennent vie et Ă©paisseur. Chacun d’entre eux, ainsi que quelques Ă©lĂšves aussi, rĂ©vĂšle son passĂ© et sa solitude : le Turc qui rĂȘve de refaire sa vie Ă  Istanbul, la veuve d’un chercheur nazi qui se ruine au jeu, le Juif autrichien qui traduit Kafka, et les autres, tellement vivants et attachants
 À travers eux, en un kalĂ©idoscope, danse le ballet de l’Europe de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. Metin Arditi a vĂ©cu cette Ă©poque, a connu la solitude, mais aussi l’entraide de l’internat. Quel talent de description et quel sens de la psychologie dans cette construction habile et astucieuse, dĂ©jĂ  reconnus dans La fille des Louganis (NB aoĂ»t-septembre 2007) !