DemesurĂ©e et coupĂ©e du monde, la Maison SansâPareil porte bien son nom. Depuis toujours, dans un respect figĂ© des traditions et du poids de lâhĂ©ritage, des dynasties sây suffisent Ă elles-mĂȘmes. Mais Omnia (12 ans) ne croit pas au destin. Ă la mort du dernier capitaine, un oiseau mystĂ©rieux et une suite dâincidents bizarres la mettent en alerte ; rien ne peut lâempĂȘcher dâaller voir de plus prĂšs. Elle fait bien car sa vie est en jeu. Pourtant, gros sont les risques : nâa-t-elle pas dĂ©couvert que rien nâest comme il y paraĂźt dans la Maison Sans-Pareil !
Du potentiel et de la matiĂšre Ă revendre, mais pas si bien exploitĂ©s quâon aurait pu lâespĂ©rer. Effet de traduction ou pas : lâĂ©criture est tarabiscotĂ©e et excessivement descriptive. Sâensuivent longueurs et digressions et, du coup, comme un manque dâaction alors quâen rĂ©alitĂ©, les choses bougent : hĂ©las le poisson est noyĂ©. La galerie de portraits de la famille Capelan recĂšle un nombre dâoriginaux farfelus Ă faire pĂąlir les plus dĂ©jantĂ©s. LĂ encore, lâauteur pĂšche par excĂšs et câest vraiment dommage. Les tomes suivant dĂ©colleront â sâils offrent aux lecteurs allĂ©chĂ©s une suite allĂ©gĂ©e et dynamique. Le 2e est dĂ©jĂ paru : on peut vĂ©rifier.Â