L’ombre blanche (Les mondes de l’alliance ; 1)

2551. Des jumeaux, élèves de l’Académie interstellaire, en voyage d’étude à bord d’un vaisseau à la technique sophistiquée, sont contraints à l’atterrissage sur une planète non répertoriée. Ce fleuron de la technologie des trois espèces de l’univers (Terriens, Taurens et Regaliens) regroupées dans l’Alliance est coupé de tout, plus rien ne fonctionne à bord, et il n’y a ni transports ni communications sur cette terre. Un comité d’accueil, arrivé à point nommé, les entraîne vers un village au pied d’une forteresse inquiétante bordée d’une sombre forêt.L’aventure et le fantastique prennent vite le relais de la science-fiction. Jade, qui rêvait de devenir pilote de chasse, est séparée de son frère, Nato le combattant surentraîné. Orphelins, ils sont soutenus par le souvenir de leur père récemment disparu et leur force d’âme est plus mise à contribution que l’arsenal scientifique dont le fonctionnement est expliqué rapidement dans des citations en exergue de l’Encyclopédie galactique de l’Alliance. Texte de référence qui leur nomme faune et flore rencontrées mais a, lui aussi, ses limites. L’écriture est agréable et l’intrigue se déroule jusqu’au coup de théâtre final, éclairant d’un nouveau jour un des personnages. À suivre et vite !