Napoléon avait un espion personnel, André Hertz, surnommé l’Ombre de l’Aigle, et aïeul de Martin qui vient de découvrir son journal et conte sa découverte à son ami Thierry, le spécialiste de l’Empereur. En juin 1815, à la tour de Londres, des ministres consultent un parchemin qui, dans les mains du « petit caporal », pourrait faire éclater l’Alliance et livrer toute l’Europe aux Français. C’est alors que Hertz, alias monseigneur Longwich, s’en saisit et prend la fuite pour retrouver au plus vite l’Empereur, pressé par Soult de livrer bataille sur la plaine de Waterloo.
Ce quatrième opus revisite la fin de l’aigle grâce aux frères Hertz. Le parchemin si bien dérobé n’y changera rien et Bonaparte sera défait à Waterloo, envoyé sur la triste île de Sainte-Hélène et humilié quotidiennement par son gardien, le gouverneur Lowe. Le récit de Convard et Adam brosse alors un tableau plus intime de Napoléon entre l’ennui, sa santé déclinante, son univers restreint par son geôlier, et une mystérieuse dimension égyptienne avec Ali. Cette histoire captivante bénéficie du dessin réaliste de Falque, précis et juste dans les scènes de bataille comme dans les expressions des visages. Une réussite…