Cherchant un endroit pour organiser une fête, Millie se rend, avec Clara, au manoir de Beau-Goupil, abandonné depuis longtemps. Elle trouve une porte dérobée ouverte… En haut du grand escalier, un homme apparaît. Le soir même, Daphnée, sa mère, lui présente son nouvel amoureux, Pierre De Barrie : c’est l’homme aperçu dans le château. Millie interroge sa grand-mère Judith mais ses propos sont inquiétants. Entre en scène le père de Millie qui lui apprend que le père de Pierre, Marcus, musicien célèbre, voulait faire de son fils un virtuose. Lors d’une fête au manoir, celui-ci semble atteint d’une pathologie psychiatrique lourde. Judith, victime d’un malaise, se souvient d’une scène de brutalité de Marcus envers son fils de quatre ans.
D’un sujet à l’autre, d’un personnage à l’autre, le récit se poursuit dans une atmosphère glauque : visite au cimetière, séance de spiritisme, fantômes et visions inquiétants. Judith cache un lourd secret de famille. Malgré certains personnages assez crédibles et intéressants, le roman s’enfonce au fil des pages dans un climat lourd et malsain. La fin, qui ne résout rien, désavoue les rares adultes qui pourraient apporter un peu d’apaisement dans un amoncellement de révélations écrasantes. A partir de 14 ans.