La lutte contre Apophis, le serpent monstrueux, atteint un point crucial. Carter et Sadie Kane ne peuvent compter sur le dieu Ré, complètement gâteux, pourtant seul à pouvoir contrer le dieu du Chaos. Ils doivent traiter avec un magicien retors, un dieu du Nil sous amphets et autres expédients peu fiables. Ils disposent de 24h pour découvrir l’ombre d’Apophis et l’« exécrer ». L’imagination de Rick Riordan n’est jamais en panne. De nouvelles expériences attendent les adolescents qui les racontent à tour de rôle. De belles bagarres homériques relancent régulièrement le récit. On entre dans la familiarité de dieux étonnants, traités sans vulgarité dans la langue de deux jeunes d’aujourd’hui. Un petit couplet sur la nécessité de renoncer à la vengeance, une idylle pour chacun des héros et un dénouement grandiose concluent le cycle. Définitivement ? Allez savoir avec un magicien diaboliquement rusé dans la nature. Un tiré à part, Le Fils de Sobek, joint à ce volume présente la rencontre de Percy Jackson et de Carter Kane traitée avec le même brio.
L’ombre du serpent

RIORDAN Rick