Achille et sa maman se rendent à New York et souhaitent rencontrer une cousine du grand-père d’Achille, installée dans la ville il y a quarante ans. Ils prennent la 118e Rue, traversent Harlem et font la connaissance de John, le fils de la cousine décédée. C’est un saxophoniste à la peau « couleur chocolat au lait ». Une complicité naît vite entre l’enfant et « l’oncle John ». Achille rentre en France avec un petit saxophone ; bien des années plus tard, il deviendra un grand musicien de jazz.
Cette fiction ayant Harlem, le ghetto noir de New York, pour décor est convenue et teintée d’angélisme. L’auteur a voulu sensibiliser les enfants à la discrimination raciale et au métissage à travers un récit malheureusement peu crédible qui alourdit le message. Dommage pour une lecture destinée aux débutants, en chapitres organisés, avec des mots de vocabulaire expliqués dans les dernières pages. La comédienne raconte et chante d’une voix claire et audible sur une illustration sonore discrète (quelques bruitages urbains, un peu de « musique chaude et chaloupée »). Deux comptines connues, à chanter en famille complètent l’ensemble. 6/7 ans