Le stress (avec ses consĂ©quences physiques) des jeunes cadres diplĂŽmĂ©s des entreprises françaises dâaujourdâhui est un phĂ©nomĂšne qui commence Ă ĂȘtre reconnu. Par des saynĂštes reprises de situations rĂ©ellement vĂ©cues, les nouvelles mĂ©thodes de management et les comportements des directeurs de ressources humaines (DRH) qui les soutiennent sont dĂ©cortiquĂ©s avec un humour caustique teintĂ© dâun fort bon sens. Multiplication des formations et autres sĂ©minaires, nouveaux codes vestimentaires, hypocrisie du tutoiement ou de la positive attitude, jargon anglicisĂ© qui fleurit pour accompagner les nouveaux concepts, comĂ©die des entretiens dâĂ©valuation, absurditĂ© du refus de promotion ou de la recherche du licenciement, tout est passĂ© en revue.
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On rit, mais on souffre aussi devant les dĂ©sillusions et le dĂ©samour grandissant de ces jeunes cadres (qui nâencadrent rien dâailleurs) pour les entreprises, potentiellement explosif et certainement pas facteur de progrĂšs, un gĂąchis dont les consĂ©quences auront du mal Ă cicatriser.