Après ses nombreux périples initiatiques et ésotériques, l’ami Capricorne embarque sur un cargo pour New-York. A bord, des passagers qui ne s’avèrent que des fantômes. Seul le capitaine/chirurgien Vortex est vivant, enveloppe humaine d’une créature animale monstrueuse aux mille tentacules qui a immobilisé le héros barbu en fond de cale pour l’opérer du coeur. Une opération destinée à le libérer d’un parasite pour qu’il puisse combattre l’infâme « passager », un ex-collègue de Vortex qui a intégré son compagnon de travail dans la créature.
Incompréhensible pour qui n’est pas familier de la série, cet album est un cadeau pour ses fans. Pour la quatorzième fois, Andréas parvient à surprendre ceux qui avaient été intrigués et séduits par le tome Capricorne 12 (NB février 2008) entièrement muet et quasiment tout blanc, puis le tome 13, Rêve en cage (NB décembre 2008) aux planches toutes découpées en vingt petites cases carrées uniformes ! Il joue ici une partition en noir et rouge, aux cases verticales ou horizontales très étroites, aux personnages ne cessant de parler ! Un opus énigmatique à souhait, à la hauteur de l’ensemble de la série, et qui appelle une suite.