L’Opus Dei.

Créée en 1928 en Espagne par le père Escrivà de Balaguer, L’Opus Dei (Œuvre de Dieu) compte près de quatre-vingt-six mille membres, clercs (mille neuf cents) et laïcs. Très proche de Jean Paul II qui l’a élevée en prélature personnelle (assimilation à un évêché dépendant directement de Rome) et a canonisé son fondateur, sa vocation est de « propager le feu de Dieu » et de sanctifier le monde par le travail, la pauvreté, le célibat, l’obéissance. Après une émission télévisée où les auteurs, journalistes à Canal +, ont utilisé une caméra cachée lors de visites dans des centres de L’Opus Dei, celle-ci ne voudra plus les recevoir. La hiérarchie catholique adopte, elle aussi, une attitude distante. Le livre est donc nourri de témoignages de « repentis », anciens membres d’abord enthousiastes puis révoltés, ainsi que commentaires de personnalités hostiles au mouvement le décrivant comme sectaire, élitiste, intégriste et surtout, secret. Ce document partial, voire opportuniste (Cf. le succès de Da Vinci Code, NB mai 2004), intéressera ceux qui ignorent tout de ce mouvement, sans rien apprendre à ceux qui le connaissent.