Adieu Lorette, bonjour Laurence. Lâauteur de Patagonie intĂ©rieure (NB septembre 2013) rĂ©cupĂšre en 2013 son prĂ©nom dâorigine. Dans ce bref opus, elle analyse la signification dâun prĂ©nom, de ses lettres, dans lâĂ©criture. Et compare celle de ses romans passĂ©s â elle Ă©tait alors Lorette â Ă celle de sa production actuelle et future. Car Laurence, « lâor en soi », dĂ©termine lâĂ©closion dâune personnalitĂ© transformĂ©e. Ses rapports conflictuels et violents avec sa mĂšre si injuste, si peu maternelle, Ă©clairent son exigence dans la maternitĂ© vĂ©cue avec sa propre fille, dont il lui faut se sĂ©parer pour que dâobjet elle devienne sujet. Et aprĂšs cette catharsis nĂ©cessaire et sans concession, elle se sent libĂ©rĂ©e, prĂȘte Ă aimer, Ă Ă©largir son monde de la priĂšre et de la poĂ©sie. En fin dâouvrage, un poĂšme Ă la gloire du nom illustre sa nouvelle prise de conscience. Cet exercice de sincĂ©ritĂ©, Ă©crit avec exaltation, â essai de psychanalyse, moment dâautobiographie â est difficile Ă lire et Ă croire. (A.C. et L.G.)
Lorette
NOBĂCOURT Laurence