Dans un premier ouvrage (Dans la peau d’une djihadiste, NB avril 2015), Anna Erelle (pseudonyme), jeune reporter relatait sa rencontre avec l’entourage du calife autoproclamé de l’Etat Islamique. Elle notait l’organisation très rigoureuse du califat, la diffusion efficace des doctrines salafistes par les réseaux sociaux touchant de jeunes Européens fascinés par les promesses de la religion. Elle reprend l’histoire, en développe la genèse et réaffirme ses convictions à la lumière des événements tragiques des années 2015-2016 en France (Charlie-Hebdo, Vincennes, le Bataclan, Nice), mais aussi en Belgique et en Allemagne. Elle enquête en Tunisie, en Libye, revient à Paris où, toujours sous le coup d’une fatwa, elle vit traquée, agressée, protégée et sa vie personnelle vole en éclat. Obsédée par la vérité, elle continue cependant à témoigner en donnant des conférences et en écrivant. Ces révélations, malheureusement, sont exprimées dans un style plat, avec un vocabulaire restreint et répétitif. (A.C. et A.Be.)
Losing my religion
ERELLE Anna